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Libye : «Notre rôle n'a pas commencé avec Berlin et ne s'arrêtera pas avec», déclare Bourita

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Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita, avec le président du Parlement de Tobrouk, Aguila Salah, jeudi à Rabat. / Ph. MAE
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Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita a profité de sa conférence de presse, jeudi, avec Aguila Salah, président du Parlement de Tobrouk, pour revenir sur le boycott par le Maroc de la deuxième conférence de Berlin sur la Libye. «Sur instruction du roi Mohammed VI, le Maroc s'est associé à l'effort que les Libyens ont initié pour résoudre le problème dès le début, avant même que ces conférences et réunions ne deviennent possibles», a-t-il expliqué.

«Partant des convictions fondamentales que la Libye est un pays frère du Maghreb et que sa stabilité, sa sécurité et son unité sont au cœur des préoccupations du Maroc, le rôle du Maroc n'a pas commencé avec Berlin, et ça ne s'arrêtera pas avec, car le Maroc est présent depuis le début dans le dossier libyen», a-t-il assuré. Nasser Bourita a ajouté que le Royaume «ne change pas son rôle, en fonction de s’il a reçu ou pas une invitation à participer». «Le Maroc avait, dès le début, une position de non-convocation pour assister à la première conférence de Berlin. Sa décision (de boycotter Berlin 2, ndlr) vient plutôt souligner que l'approche du départ n’était pas la bonne», a-t-il enchaîné.

«La présence ou la participation du Maroc à des conférences n'est pas le but de son rôle en Libye, mais plutôt d'être d'abord aux côtés des Libyens et de les assister pour trouver une solution à leur crise.»

Nasser Bourita

Le chef de la diplomatie marocaine a également précisé que «le Maroc est avec l'effort international et travaille dans le cadre des efforts des Nations Unies et l'Envoyé spécial du Secrétaire général pour trouver une solution à la crise libyenne conformément à une feuille de route convenue par les Libyens, et le rôle central des institutions légitimes libyennes dans la mise en œuvre de cette feuille de route». «Les solutions qui ne découlent pas de la réalité libyenne et de ce que veulent les Libyens ne peuvent réussir. Aucune recette placée en dehors du contexte libyen et en dehors de ce que veulent les Libyens ne peut réussir à sortir la Libye de sa crise», conclut-il.

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