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Pour les autorités de Ceuta, les mineurs marocains «doivent retourner dans leur pays»

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Des migrants mineurs non accompagnés attendent d’être testés contre le Covid-19 dans l’enclave espagnole de Ceuta, le 19 mai 2021. / Ph. Antonio Sempere - AFP
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Les autorités locales à Ceuta continuent de plaider pour le retour vers le Maroc des mineurs marocains arrivés les 17 et 18 mai dans le cadre de l’exode de milliers de Marocains vers l’enclave espagnole. Lundi, la ministre de la présidence du gouvernement et des relations institutionnelles, Mabel Deu est intervenue lors d’une émission de Ceuta TV, rappelant que ces mineurs sont hébergés dans 6 dispositifs d'urgence mis en place par la Ville. Elle a ainsi reconnu que ces espaces «ne répondent pas aux exigences pour être permanents». «Mais c'est le maximum de ce que nous avons pu avoir», s’est-elle justifiée.

La vice-présidente du gouvernement de Ceuta a également évoqué la difficulté de pouvoir réunir ces mineurs avec leurs parents. Malgré le fait que 4 000 appels de parents aient été reçus par la ville, elle a estimé que leur retour dans leurs familles s'avère «particulièrement difficile, voire impossible». Mabel Deu a évoqué les tentatives récente de réunir cinq mineurs avec leurs familles au Maroc, sans succès. Dans ce sens, la ministre a reproché au Maroc d’avoir «empêché les familles d'accéder à un espace approprié, dans les installations frontalières, pour les récupérer». Pour le moment, 11 mineurs ont été regroupés avec leurs proches à Ceuta ou dans d'autres parties de l’Espagne, a-t-elle fait savoir.

La responsable a également rappelé que les procédures concernant les mineurs sont effectuées «conformément à toutes les garanties et en recherchant toujours le bien maximum du mineur qui, comme la Ville l'a soutenu à maintes reprises, doit pouvoir être avec sa famille». D’ailleurs, la déléguée du gouvernement à Ceuta, Salvadora Mateos est du même avis. Ce mardi, elle a assuré que «les mineurs doivent retourner dans leur pays, sauf pour les cas de vulnérabilité particulière qui ont été détectés et doivent être pris en charge».

«Ces enfants dont les parents ne répondent pas (aux demandes des autorités espagnoles, ndlr) doivent être renvoyés aux entités de tutelle du Royaume du Maroc», a-t-elle martelé.

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