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Breve

Un Marocain expulsé de France après avoir menacé de «décapiter la tête d’un gendarme»

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Photo d'illustration. / DR
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Un Marocain de 31 ans a été expulsé, en mai dernier, du territoire français en urgence après avoir proféré des menaces à caractère terroriste. Sa radicalisation semble s'être opérée en plusieurs étapes, écrit ce vendredi Marianne. Domicilié à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), sans emploi, Khouya affirme être arrivé en France, où réside une partie de sa famille, à l’âge de 15 ans dans le cadre d’un regroupement familial, bien qu’il ait toujours été en situation administrative irrégulière, ce qui contredit cette déclaration.

L'homme fait d'abord parler de lui en 2019 dans la région de Cannes, en décidant d’organiser un prêche, en djellaba, sur le toit de sa voiture, en s’adressant à des employés de Thalès, entreprise spécialisée dans les armements avant d’être interrompu par les forces de l’ordre. Convoqué quelques mois plus tard par la préfecture de Nice pour régulariser sa situation, le jeune homme explique que la mentalité des Français «n’est pas satisfaisante».

L’individu est contrôlé à deux reprises, en possession d’armes blanches. Il déclare, lors de l’une d’elles, que «la France est un pays de mécréants». C’est finalement en avril 2021 où il menace de «décapiter la tête d’un gendarme» et de «la poser devant le magasin ou devant une gendarmerie».

Interpellé et placé en garde à vue, il lance même aux forces de l’ordre que sa mort sera «le plus beau jour de [sa] vie», poursuit Marianne. Le Marocain est condamné par le tribunal judiciaire de Grasse (Alpes-Maritimes) à quatre mois de prison, dont deux mois avec sursis. Il est reconnu coupable de menaces contre personne dépositaire de l'autorité publique et menaces réitérées de commettre une destruction dangereuse pour les personnes.

Pour leur part, les enquêteurs de la DGSI ont trouvé des recherches en lien avec le terrorisme et craignent qu’il «ne prépare un attentat». L’administration préfectorale, avec l’aide du ministère de l’Intérieur, signe un arrêté d’expulsion, pris en urgence, à l’encontre de Khouya. Ce dernier a été placé dans «le premier vol disponible en direction du Maroc».

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