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Espagne : Ciudadanos exige de divulguer les garanties de coopération de Ghali avec la justice

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Le chef du Front Polisario, Brahim Ghali / DR.
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La question de l’accueil par l’Espagne du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, est toujours au cœur du débat politique dans le pays. Ce mercredi, le parti Ciudadanos a appelé le gouvernement Sánchez à révéler les garanties assurées par Ghali pour sa coopération avec la justice espagnole dans l’avenir, selon l’agence Europa Press.

L’exécutif a été appelé aussi à justifier le fait que le chef séparatiste quitte le pays, «sans se remettre complètement de sa maladie, critère qui a poussé l’Espagne à l’accueillir pour des raisons humanitaires». Il lui a été demandé également de donner des éclaircissements sur la raison pour laquelle un avion algérien n’a pas été autorisé à atterrir hier matin pour ramener le concerné à Alger, alors que cela a été rendu possible dans la nuit.

La députée de Ciudadanos, María Carmen Martínez Granados, s’est adressée par écrit au gouvernement espagnol, lui demandant de divulguer le «type de garanties» qui prouvent que Ghali coopérera avec la justice concernant les charges retenues contre lui. En effet, le chef du Polisario est poursuivi sur la base de plaintes pour viol, torture, enlèvement et séquestration, en plus de crimes contre l’humanité. Une enquête a également été ouverte sur son utilisation de faux documents pour son hospitalisation en Espagne.

De son côté, le porte-parole de Ciudadanos, Edmundo Bal, a déclaré mercredi, lors d’une conférence de presse, que «chaque seconde qui passe sans que le gouvernement fournisse des explications donne le sentiment que l’on va faire face à un nouvel épisode sombre et étrange».

Par ailleurs, le député a souligné la nécessité pour la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, de soumettre un rapport au Parlement, contenant tous les détails de cet épisode, en plus de sa comparution et de celle du président de l’exécutif pour apporter les éclaircissements nécessaires.

Brahim Ghali a quitté le royaume ibérique dans la nuit de mardi à mercredi pour rentrer en Algérie, après un séjour médical qui a duré plus d’un mois, à cause de son infection au Covid-19. Son départ s’est opéré après sa comparution, le même jour, devant le juge d’instruction de l’Audience nationale. Ce dernier a estimé qu’il n’y avait pas de raisons pour prendre des mesures conservatoires, comme l’interdiction de quitter le territoire.

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