La justice espagnole enquête sur la falsification de l’identité de Brahim Ghali

Un tribunal de la ville de Logroño a ouvert une enquête pour définir si le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, est bien entré en Espagne avec de faux documents, le 18 avril dernier, pour se faire soigner en catimini du nouveau coronavirus. Selon le site d’information ABC, la juridiction examine une plainte déposée par l’association Manos Limpias qui accuse le leader du mouvement séparatiste.

Selon la même source, le juge chargé de l’instruction de l’affaire, José Carlos Orga, estime que «les faits fournissent des indices sur la possibilité d’un délit de faux de la part d’un particulier pour user d’un document public». Il a ainsi engagé des procédures préliminaires pour clarifier les circonstances des faits et les personnes impliquées.

Il ne s’agit pas de la première plainte concernant la falsification par le leader du Polisario de ses documents d’entrée en Espagne. Par le passé, un avocat de Valence a déposé plainte dans le même sens. Pour sa part, l’Audience nationale a rejeté une plainte similaire la semaine dernière, invoquant le manque de preuves pour étayer l’accusation.