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Le PJD rejoint les partis d’opposition pour fustiger le RNI et les actions de Joud

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Des membres du groupe parlementaire du PJD à la Chambre basse. / DR
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La polémique sur la Fondation Joud, ses paniers ramadanesques et sa proximité avec le RNI arrive au Parlement. Lors de la séance hebdomadaire à la Chambre des représentants, le parlementaire du RNI, Mustapha Baitas a ainsi pris la parole pour défendre le parti de la Colombe. Il a ainsi estimé que ce qui ce menace le pays est «la diabolisation du travail de terrain», pointant du doigt «l’argent qui vient de l’étranger pour servir des agendas politiques et religieux».

Le numéro 2 de la Colombe a également critiqué le secrétaire général du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, qui fut le premier à dénoncer les liens entre la Fondation Joud et le RNI. Pour Mustapha Baitas, «Ouahbi était le premier à appeler les membres de son parti à aider et se montrer solidaire». «Qu’est-ce qui a changé ? Car inclure une association civile opérant selon la loi à des fins politiques est vraiment malheureux et miséreux», dénonce-t-il.

Sa réaction a provoqué l'ire du groupe parlementaire du PJD qui a mandaté Driss El Azami El Idrissi pour répondre à l’élu du parti de la Colombe. Le maire de Fès a ainsi estimé que ce qui se passe «est un changement dangereux sur la scène politique et électorale marocaine». «Les 17 milliards dont nous parlions commencent à apparaître», lance-t-il en allusion à la polémique du rapport de la mission d’information parlementaire sur les carburants et la décompensation, sorti en 2018.

«Le soutien direct aux citoyens et la protection sociale doivent être institutionnels», a-t-il dit, jurant que «les Marocains veulent une protection sociale, un soutien direct, un soutien aux veuves, une facilitation et une augmentation bourses d'études, le tout par la loi et les institutions». Driss El Azami El Idrissi a invité les élus à prendre note des «directives» reçus par les militants du RNI, en ajoutant que «leurs parts des paniers ramadanesques varient en fonction du nombre d’électeurs ramenés». Il a conclu en affirmant à nouveau qu’il s’agit d’un «virage dangereux et un scandale politique au Maroc qui nécessite des excuses».

Il est à rappeler que le Parti de l’Istiqlal et le PPS ont emboité le pas au secrétaire général du PAM, en critiquant les actions menées par la Fondation Joud, proche du RNI, surtout durant le mois de Ramadan.

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