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Détenus de Gdeim Izik : L’UE suit le dossier grâce aux ONG marocaines

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Josep Borell, Haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité / DR
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Les eurodéputés proches du Polisario se relaient pour assaillir la commission européenne de questions écrites portant sur le Maroc. Cette semaine, le Haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité a répondu à l’une d’elles, signée par les Espagnols Manu Pineda et Sira Rigo, sur la grève de la faim observée par Mohamed Lamin, un détenu du groupe Gdeim Izik.

Sans aborder exclusivement le cas cité par les deux eurodéputés, Josep Borrel a souligné que «l’Union européenne suit l’état de santé et les conditions générales d’incarcération des détenus du camp de "Gdiem Izik" grâce à ses contacts réguliers avec les organisations locales et internationales de défense des droits de l’Homme».

Le chef de la diplomatie européenne a précisé que «l’UE a également soulevé cette affaire avec le Conseil National des Droits de l'Homme, qui a informé l'UE de son intention de rendre visite à M. Lamin pour vérifier directement son état de santé». Et de rappeler que «la Délégation de l'UE à Rabat a suivi de près la procédure civile de l'affaire concernant ces détenus, en qualité d'observateur. Le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales est une composante essentielle des relations bilatérales avec le Maroc, comme en témoigne notamment la déclaration UE-Maroc du 27 juin 2019».

La Déclaration s’articule en effet sur quatre axes dont un qui a pour objectif de «renforcer un rapprochement autour des principes fondateurs et directeurs du partenariat que sont la démocratie, l’État de droit, la bonne gouvernance, la justice, l'efficacité, responsabilité et transparence des institutions, les Droits de l’Homme et les libertés fondamentales».

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