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Islam : Darmanin menace les fédérations n’ayant pas signé «la charte des principes»

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Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin. / DR
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Le ministre français de l’Intérieur a prévenu, ce jeudi, les fédérations de mosquées n’ayant pas signé la charte des principes de l’islam en France que l’État multipliera les contrôles. Dans une déclaration au journal Le Point, reprise par Ouest-France. «Il n’y a rien à négocier avec ces gens-là et nous mobiliserons tous les leviers de l’État pour empêcher l’installation de ceux qui n’ont pas signé la charte», a-t-il ajouté.

En janvier, l’association Millî Görüs, le Comité de coordination des musulmans turcs de France et le mouvement Foi et Pratique, proche des prédicateurs rigoristes du Tabligh, ont refusé, au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), de signer la Charte des principes de l’islam de France, créant ainsi une division au sein de cette instance. «Que certaines associations n’aient pas souhaité la signer lève le voile sur le théâtre d’ombres des ingérences étrangères et des mouvements extrémistes qui opèrent sur notre sol», a fustigé Gérald Darmanin. Il a ajouté que «cela vaut aussi pour les associations éducatives religieuses ou les écoles hors contrat». «Il serait inimaginable que ces dernières puissent prétendre à des agréments sans avoir ratifié la charte, les contrôles seront très intenses», a-t-il enchaîné.

«Les gens qui se livrent à des ingérences étrangères ou qui encouragent l’islam politique auront de très gros problèmes, qu’ils s’attendent à avoir l’État sur leur dos matin, midi et soir.»

Gérald Darmanin

Le ministre de l'Intérieur, qui a demandé aux préfets d’organiser prochainement des «assises territoriales avec les acteurs de l’islam», a précisé que ces dernières devront avoir lieu d’ici le 31 mai 2021, selon une circulaire transmise à l’AFP. Les comptes rendus de ces travaux devront être remis au ministre le 1er juin. «Ces assises territoriales […] vont permettre la départementalisation de l’islam de France, qui jusqu’à présent était plutôt organisé au niveau national ou régional, faisant la part belle à des gens qui n’étaient pas toujours très représentatifs», explique-t-il.

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