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Breve

Affaire Omar Radi : Le juge d'instruction retient les mêmes charges du procureur du roi

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Le journaliste et militant Omar Radi, devant le tribunal de Casablanca, au Maroc, le 12 mars 2020. / Ph. Youssef Boudlal - Reuters
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Le juge d'instruction près la chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca a terminé, cette semaine, son enquête dans l’affaire du journaliste Omar Radi, en détention préventive depuis fin juillet. «Il a pris la décision de transférer le dossier devant un juge avec les mêmes accusations du procureur du roi», nous confie ce mercredi Maître Mohamed Messaoudi, l’un des avocats d’Omar Radi.

Il s’agit ainsi des accusations de «financements étrangers» et «atteinte à la sécurité de l’État» pour le premier dossier et de «viol» et «attentat à la pudeur» pour la deuxième affaire. «La date de la première audience a été fixée au 6 avril», ajoute l’avocat. S’agissant de la demande d’une liberté provisoire, Me Mohamed Messaoudi, qui rappelle que plusieurs demandes précédentes ont été rejetées, assure qu’une requête sera déposée devant le juge dès la première audience.

En outre, le juge d’instruction a également retenu l’accusation de «participation à l'attentat à la pudeur d'une femme avec violence» et «participation au viol» à l’encontre du journaliste Imad Stitou.

Fin juillet, le journaliste et militant Omar Radi a été poursuivi en détention provisoire suite à une plainte déposée par Hafsa Boutahar, et sur la base des enquêtes menées par les services de la police judiciaire et de la Gendarmerie royale de Casablanca. Il est accusé d’«attentat à la pudeur avec violences» et «viol», en plus de l’autre poursuite intentée à son égard, concernant des soupçons de «réception de fonds d'entités étrangères afin de nuire à la sécurité interne de l'Etat» et contact avec «des agents d'un pays étranger afin de nuire à la position diplomatique du Maroc».

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