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Sahara : Douche froide pour l’Algérie et Chergui à l’Union africaine

Publié
Ismail Chergui , président sortant du CPS / DR
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La réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) tenue, mardi 9 mars, au niveau des chefs d’Etats n’a pas eu le succès escompté pour le président sortant de l’instance africaine, l’Algérien Ismail Chergui. Pour cause le sommet virtuel n’a connu la présence que de quatre chefs d'Etat, les deux tiers des membres étaint représentés par leurs ministres des Affaires étrangères.

L’Algérie et le Kenya ont tenté de forcer l’adoption, «à l’insu du président de la Commission de l’UA, un projet de communiqué sanctionnant les conclusions de ce sommet et ne reflétant pas les travaux», explique sous couvert d’anonymat une source diplomatique marocaine.

Heureusement, ajoute la même source la majorité des participants ont rappelé l’exclusivité du mandat de l’ONU dans la gestion du Sahara. Ils ont réitéré l’appui à la décision 693 adoptée à l’unanimité lors du sommet de Nouakchott en juillet 2018, instaurant la troïka comme seul mécanisme au niveau de l’Union africaine pour contribuer positivement aux efforts des Nations unies sur cette question.

Cet échec de la réunion du CPS s'est traduit par une faible couverture des médias algériens de ses travaux. L’agence de presse officielle algérienne (APS) n’a publié jusqu'à présent qu’une seule dépêche résumant l’intervention du président Abdelmadjid Tebboune. D’habitude, les médias officiels ou proches du pouvoir algérien réservent une large couverture au dossier du Sahara occidental, tout particulièrement lors des rendez-vous continentaux comme celui du CPS.

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