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Breve

Goussainville : L'Express condamné pour diffamation publique à l'encontre d'Abdelaziz Hamida

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Abdelaziz Hamida, maire de Goussainville. / Ph. Marie Persidat - Le Parisien
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La 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris a condamné, cette semaine, le magazine L’Express et son directeur de publication pour diffamation publique, suite à un article publié en septembre 2019 qualifiant le maire de Goussainville, alors candidat, de «fiché S».

Selon un communiqué de la mairie, publié vendredi, la cour a considéré que l’article a «porté atteinte à l’honneur et à la considération de monsieur Abdelaziz Hamida». «Cette décision rendue ‘au nom du peuple français’ est bien plus qu’un soulagement pour sa famille ainsi que pour les Goussainvilloises et les Goussainvillois», ajoute le maire, qui estime que le verdict «consolide incontestablement la confiance que portent les citoyens dans la justice» de la république.

Ainsi, la cour a condamné Alain Weill, en sa qualité de directeur de publication du site internet www.l’express.fr et la société Groupe l’Express à verser la somme de 1 000 euros à Abdelaziz Hamida en réparation de son préjudice moral. Les deux parties sont également condamnées à verser la somme de 1 500 euros en application des dispositions de l’article 700 du Code de procédure civile». De plus, Alain Weill est condamné «in solidum» aux dépens.

A la tête d’une liste sans étiquette, le candidat aux élections municipales à Goussainville, commune du Val-d’Oise de 30 000 habitants, le Franco-marocain Abdelaziz Hamida avait eu la désagréable surprise d'apprendre par voie de presse qu'il est fiché S.  «Je n’ai pas connaissance du fait d’être fiché S et si c’est le cas, il faut qu’on m’explique pourquoi. Par ailleurs, je ne vois pas qui peut avoir connaissance d’une fiche S à part un procureur de la République, un magistrat ou les services de l’Etat», avait-il déclaré à Yabiladi.

L’Express avait, dans son article, avancé que le Franco-marocain est «réputé pour sa proximité avec le mouvement fondamentaliste Tabligh, une organisation dont le nom a été cité dans le dossier judiciaire de la filière djihadiste de Lunel, responsable du départ de plusieurs jeunes français pour la Syrie et l’Irak vers 2014-2015».

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