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Maroc : Sans retour au présentiel, le secteur événementiel risque la faillite, prévient le GPPEM

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Photo d'illustration / DR.
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Le secteur événementiel au Maroc et plongé dans une profonde crise, qui dure depuis près d’une année à cause de la pandémie du Covid-19 et qui «risque d’anéantir complètement une expertise qui participe au développement» du pays, a alerté ce vendredi le Groupement professionnel des prestataires de l’événementiel au Maroc (GPPEM).

Dans une étude réalisée par le cabinet VQ à sa demande, l’organisation décrit «une situation de grave crise», indiquant que «la reprise des activités en présentiel peut faire éviter la faillite du secteur».

L'étude réalisée à l’échelle nationale souligne que «seule une aide soutenue de la part des autorités publiques est à même de permettre au secteur de se maintenir». Le groupement indique que «93,5% des acteurs estiment qu’il s’agit de la pire conjoncture qu’ils n’aient jamais connue». «Cela s’est traduit par une baisse de leur chiffre d’affaire de 75%, une réduction des effectifs d’environ 55%, un recours massif au crédit et une nette tendance à la vente par nombre de prestataires de leurs biens immobiliers et mobiliers pour faire face aux conséquences de cette situation catastrophique», décrit un communiqué.

Les impacts négatifs de la crise sanitaire ont touché le secteur à 93,5% et 63% des entreprises ont eu recours à des demandes d’aides de l’Etat, bien qu’elle reste selon eux «insuffisante et non régulière». Pour leur part, «35% des entreprises du secteur ont opté pour l’abandon de leurs activités». Aussi, «69% ont procédé à des coupes budgétaires dans le poste relatif aux freelances», «89% des entreprises du secteur de l’évènementiel sondées, auraient subi une baisse de chiffre d’affaires de 50%. 57% d’entre elles ont relevé une baisse de 75%» et «22,5% des professionnels interrogés affirment avoir pensé à arrêter leur activité, après le confinement», tandis que «près de 60% des professionnels interrogés n’ont aucune visibilité commerciale pour les prochains mois».

Dans ce contexte, le Groupement préconise, entre autres, «l’exonération totale des charges fiscales et sociales pour les exercices 2020/2021», le «report des échéances bancaires de 2020 et 2021 sans intérêt» ou encore «l’octroi de crédits sans intérêt pour les entreprises du secteur (...) durant l’année 2021».

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