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Drame de Tanger : Mohamed Amekraz met en garde contre la «surenchère» morbide

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Mohamed Amekraz, ministre de l’Emploi / Ph. MAP
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Le drame de Tanger s’est invité à la séance des questions orales à la Chambre des représentants, ce lundi 8 février. Le président du groupe des députés socialistes, Chakran Imam, a demandé l’ouverture d’une enquête en vue de déterminer les responsabilités. La présidente du groupement du PPS, Aïcha Lablek, a également porté la même revendication.

Ce sujet est revenu en force lors du passage du ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle pour répondre aux questions programmées. Mme Zohour El Wahabi, députée du PAM, a saisi cette occasion pour réclamer la démission de Mohamed Amekraz, suite à la mort de 28 employés d’un atelier «clandestin» de confection à Tanger.

Le ministre a balayé d’un revers de main la demande de la parlementaire de l’opposition, soulignant qu’il refuse toute «surenchère» sur ce sujet. Le ministre a rappelé que le parquet général de Tanger a ouvert une enquête, invitant la députée à attendre les résultats de la procédure lancée par les autorités compétentes pour les commenter.

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