Menu

Breve

Algérie : La justice étouffe le scandale des «véhicules du Polisario»

Publié
DR
Temps de lecture: 1'

Les cadres du Polisario bénéficient d’une immunité en Algérie. En témoigne, l’issue du procès qui s’est déroulé cette semaine au tribunal d'Ain Témouchent (Ouest du pays). Dans le box des accusés une quinzaine de personnes, toutes de nationalité algérienne, membres d’un réseau de falsification de documents de «véhicules du Polisario», révèle Algériepart plus. En mars 2020, plusieurs médias algériens, y compris l’APS, avaient annoncé le démantèlement du réseau mais sans citer l’implication de membres du Polisario.

Des Sahraouis originaires des camps de Tindouf achètent des voitures d’occasion particulièrement d’Espagne et les introduisent en Algérie dans le cadre de l’admission temporaire de six mois. «Or ces véhicules se retrouvent ensuite revendus dans le marché parallèle auprès de plusieurs réseaux de trafiquants qui jouissent de certaines complicités» au sein de l’administration «afin de falsifier de nouvelles cartes grises portant le sceau et la garantie de l’Etat», explique la même source.

Grâce à ces complicités les Sahraouis ont pu vendre en toute illégalité 3 000 voitures immatriculées en Espagne. Ce scandale n’a éclaté qu’en 2019 avec le dépôt des premières plaintes des victimes dénonçant des documents administratifs falsifiés. Il s'est ensuivi l’ouverture d’une enquête ayant conduit à des condamnations de 15 personnes à des peines entre 3 ans de prison ferme jusqu’à la perpétuité pour les «responsables» du réseau.  En revanche, les Sahraouis «importateurs des véhicules» n’ont pas été inquiétés par la justice ou recherchés par les services de sécurité, précise la même source.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com