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Les fortes pluies ont transformé Casablanca en pataugeoire [Vidéo]

(avec MAP)
Publié
Photo d'illustration / DR.
Temps de lecture: 2'

Plusieurs quartiers de la capitale économique s'est transformé en gigantesques pataugeoires ce mardi 5 janvier. Les pluies de forte intensité se sont abattuent sur le Grand Casablanca : 33,7 mm entre 16h00 et 22h00, avec un pic de 53 mm.

Selon un communiqué de presse de la Lydec, ces pluies ont été réparties sur tout le territoire du Grand Casablanca et ont affecté plus particulièrement les zones de Lahraouiyine, Médiouna, Tit Mellil, Ahl Loghlam, Dar Bouazza, Bouskoura, Hay Sadri, Moulay Rachid, Aïn Chock et Hay Hassani. Elles ont également engendré des inondations sur les points bas, du fait de la saturation du réseau d’assainissement.

Afin de limiter l’impact, Lydec a mobilisé 358 agents dont des cadres et des opérateurs d’intervention spécialisés dans l'assainissement, outre 233 unités (17 hydrocureuses, 19 minicureuses, 58 pompes, 132 fourgons et fourgonnettes, 7 véhicules 4x4…) pour les différentes interventions sur le réseau d’assainissement. La société a également renforcé la capacité de son Centre de Relation Clientèle (05 22 31 20 20) pour traiter un nombre d'appels presque 3 fois supérieur à la normale.

Par ailleurs, la société rappelle que deux grands projets en cours relatifs à l'assainissement des eaux pluviales seront opérationnels fin 2021. Il s'agit de la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri dont les travaux de réalisation avancent conformément au planning. L’objectif est de protéger le quartier contre les inondations à travers le stockage durant les épisodes pluvieux d’un volume d’eaux allant jusqu’à 14 000 m³.

D’une longueur de plus de 1,3 km et d’une profondeur allant de 30 à 40 mètres, cet ouvrage majeur protégera aussi l’avenue Mohamed Bouziane, le boulevard 10 mars contre les débordements jusqu’à une intensité de pluie décennale (22 mm/heure). Le coût de l’investissement est de 182 millions de DH, financés par le délégataire casablancais.

Enfin, pour accompagner l’urbanisation des zones d’Errahma et de Hay Hassani et pour lutter contre les débordements au niveau de la route nationale n°1 (RN1) et du quartier Lissasfa, Lydec a lancé fin 2018 le projet de mise en place d’un système d’assainissement des eaux usées et pluviales de ces zones.

Article modifié le 06/01/2021 à 12h06

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