Interrogé ce jeudi par le juge d’instruction pour soupçons d’espionnage et d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, le journaliste et militant Omar Radi a été reconduit à la prison, à l’issue de cette séance. Cette dernière aura marqué la fin de l’instruction dans cette affaire, «mais le juge n’a pas encore rendu de décisions relatives aux suites de la procédure», a déclaré à Yabiladi l’avocat Miloud Kandil.
Parallèlement à cette séance tenue à la Cour d’appel de Casablanca, un sit-in a eu lieu devant le tribunal, en soutien au journaliste qui boucle ce mois-ci un an d’enquêtes judiciaires dans le cadre de ce dossier, dont cinq mois passés en cellule individuelle.
A cette occasion, Amnesty International a relancé son appel à la mobilisation pour demander sa remise en liberté et a partagé une nouvelle fois son rapport, montrant qu’Omar Radi fait partie des victimes du système de cybersurveillance gouvernementale NSO.
Journalist Omar Radi will appear in court today on espionage charges, after 5 months of solitary confinement. His case is an example of threats facing journalists & activists in #Morocco for exposing #HumanRights violations. Join us & demand his release!https://t.co/RZFfUWh9Qv pic.twitter.com/ym70qXY9gc
— Amnesty MENA (@AmnestyMENA) December 24, 2020