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Pour Juan Vivas, «Ceuta peut vivre sans dépendre du Maroc»

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Juan Vivas, président de la ville de Ceuta / DR.
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Le président de la ville de Ceuta, Juan Vivas, a estimé que l’enclave espagnole «peut vivre économiquement» sans dépendre du Maroc, ni «renoncer à servir» les partenaires marocains une fois le trafic frontalier rétabli. Faisant le point sur l’année 2020 lors de l’émission Conectados de la Radio Télévision Ceuta, il a mis en avant la question de reconversion économique de la ville.

«Les événements récents montrent que l’économie de Ceuta ne peut dépendre uniquement et exclusivement de ce qui se passe dans les pays tiers», a déclaré Vivas, en allusion à ce qu’il qualifie d’«étouffement» de la frontière par le Maroc, après la décision de Rabat de mettre fin aux échanges économiques au niveau de la frontière, puis la fermeture totale de cette dernière à cause de la pandémie du nouveau coronavirus.

Pour Vivas, ces facteurs poussent à envisager une reconstruction économique. Il a ainsi insisté sur «la promotion du commerce, du tourisme ou de nouvelles niches telles que l’économie numérique». Dans ce sens, le responsable prévoit qu’en 2021, «les demandes du gouvernement local augmenteraient auprès de toutes les institutions», notamment pour accélérer certains projets en cours mais dont la réalisation reste lente.

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