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Sahara : Après la décision de Trump, un parti espagnol pro-Polisario fait volte-face

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En Espagne, le Parti nationaliste basque vient de réviser sa politique envers le Maroc. Si en novembre dernier, les députés de la formation ont présenté une proposition réclamant le retrait des Forces armées royales d’El Guerguerate, ce mercredi ils invitent le gouvernement espagnol au réalisme sur la question du Sahara occidental, rapportent plusieurs médias ibériques.

Aitor Esteban, porte-parole du PNV à la Chambre des représentants, a reconnu, non sans regrets, «l’importance stratégique» du Maroc pour l’Espagne et l’Union européenne, sur certaines questions telles le terrorisme et l’immigration. Le royaume «est un élément important» a-t-il réitéré.

Le député, qui a regretté les «opportunités ratées par le Polisario», a estimé que le contexte actuel favorise une médiation de l’Espagne de part «sa responsabilité historique», en tant qu'ancienne puissance coloniale. Le parlementaire s’est dit convaincu que cet atout confère à Madrid la légitimité pour montrer au «Polisario ce qui est possible et ce qui est impossible, car le monde a beaucoup changé ces dernières années».

Ce changement de ton de la part d’un fidèle allié du mouvement séparatiste fait suite au décret du président des Etats-Unis de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’ouverture d’un consulat à Dakhla. Le porte-parole du Parti nationaliste basque s’est d'ailleurs montré pessimiste quant à une éventuelle abrogation par Joe Biden de la décision de Donald Trump.

Mardi 14 décembre, la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez, a affirmé que c’est à la prochaine administration que «revient d’évaluer la situation et voir de quelle manière elle va se positionner et travailler en vue d’une solution juste et durable qui ne dépend pas d’un alignement d’un moment sur un camp ou sur l’autre».

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