La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a affirmé mardi que le fait que l’absence de Pablo Iglesia, deuxième vice-président du gouvernement, de la délégation officielle espagnole attendue, la semaine prochaine, Maroc, «n'a rien à voir avec ses déclarations sur le Sahara occidental».
Dans une interview accordée à la radio espagnole Cadena Ser, reprise par Europa Press, la cheffe de la diplomatie a expliqué cette absence du numéro 1 de Podemos par le fait que «la délégation sera plus petite» et que «la présence d'autres ministres a été priorisée».
«La participation aux sommets dépend des sujets abordés et de la situation dans laquelle se trouve le pays à ce moment-là. Il ne s'agit pas de personnes, il s'agit d'agendas», a-t-elle justifié, notant que la situation sanitaire est «complexe», tandis que les frontières du pays sont fermées en raison de la pandémie de coronavirus.
«Le Gouvernement a décidé de privilégier les questions sur lesquelles il y a des accords entre le Maroc et l'Espagne et de chercher à ce qu'un résultat concret émerge de la réunion de haut niveau, notamment pour promouvoir la reprise économique post-covid pour laquelle les deux pays sont très engagés bilatéralement», a déclaré Arancha González Laya. Et de mettre en exergue «la bonne entente et de l'agenda positif», entre Rabat et Madrid.
A rappeler que le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez conduira, le 17 décembre, une délégation lors d’une visite de travail au Maroc, sa deuxième depuis son élection.