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Affaires Radi et Raïssouni : Les avocats remettent en question les bases juridiques de la détention

Publié
Photo d'illustration / AFP
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Membre de la défense des journalistes Omar Radi et Soulaiman Raïssouni, l’avocat Mohamed Messaoudi a estimé que la détention de ses deux clients serait «contraire à la loi et aux dispositions internationales» approuvées par le Maroc.

En conférence de presse tenue ce mercredi matin pour revenir sur leur maintien en prison, Me Messaoudi a rappelé que Soulaiman Raïssouni, poursuivi pour attentat à la pudeur à l’encontre d’un jeune homme, est «détenu arbitrairement» pendant plus de 200 jours, sans avoir encore été entendu par un juge.

Pour sa part, Me Miloud Kandil a estimé qu’Omar Radi reste en détention préventive, dans le cadre des poursuites à son encontre pour attentat à la pudeur avec violence, parallèlement au second dossier où il est soupçonné d’espionnage et de financement étranger, «sans preuves suffisantes pour le maintien de son incarcération». Les deux avocats estiment que les garanties de présence des deux journalistes à leurs procès «sont bien établies».

Par la même occasion, Mohamed Messaoudi a déclaré que qu’Omar Radi et Soulaiman Raïssouni seraient détenus pour «leur ton éditorial, leurs idées ou leur exercice du journalisme tel qu’ils le font», appelant «les preneurs de décision» à «la raison».

Cette conférence se tient parallèlement à un appel à la mobilisation avec les détenus politiques et d’opinion, au cours de laquelle une grève de la faim symbolique sera observée de mercredi à jeudi, dans le cadre de la Journée mondiale des droits humains.

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