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El Guerguerate a précipité la création d’une ONG de journalistes algériens pro-Polisario

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«L'Association des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui» est née et a même eu droit à une dépêche de l'agence de presse officielle algérienne (APS). L’instance se veut un cadre de «lutte contre le black-out médiatique imposé par le Maroc sur la situation dans le Sahara Occidental, notamment après la reprise des actions armées le 13 novembre», précise l’APS.

L’annonce de la création de l’ONG a bénéficié de la campagne initiée par le pouvoir algérien contre le royaume en réaction à l'opération des Forces armées royales à El Guerguerate. En effet ce projet a été esquissé par certains professionnels le 22 octobre dernier à l’occasion de la célébration de la «journée nationale de la presse» chez le voisin de l’Est, décrétée par l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Une proposition immédiatement saluée dans une lettre par Brahim Ghali. Une commémoration qui a fait l’impasse sur la situation de la presse en Algérie.

Amnesty international a lancé le 20 novembre une campagne internationale pour la libération du journaliste algérien Khaled Drareni, condamné en appel en septembre à deux ans de prison. Un cas inscrit au débat, de ce jeudi 26 novembre, au Parlement européen sur la situation des droits de l’Homme en Algérie.

Moins connu que Drareni, le journaliste Abdelkrim Zeghileche, le directeur de la Radio Sarbacane (indépendante), a été condamné le 24 août à deux ans de prison ferme. D’autres ont subi de longs interrogatoires par la police pour leurs écrits, comme Mustapha Bendjama, rédacteur en chef du journal régional Le Provincial.

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