Menu

Grand Angle

Sahara : Christopher Ross successeur de Peter Van Walsum

Contrairement au premier pronostic qui plaçait Warren Christopher en successeur de Peter Van Walsum, on apprend aujourd'hui que Christopher Ross qui héritera de ce poste. Agé de 65 ans, ce grand connaisseur du Maghreb semble être, selon les américains, la bonne personne au bon endroit.
Publié
DR
Temps de lecture: 2'
D’après Ignacio Cembrero dans un article publié sur le quotidien espagnol El Pais, le secrétaire général de l’ONU Ban-Ki Moon procèdera dans les prochains jours à la nomination officielle de Christopher Ross, en tant que nouveau médiateur dans l’affaire du Sahara. Selon des sources à l’ONU, ce choix n’est pas le fruit du hasard mais une volonté américaine de montrer une réelle implication dans la gestion de ce conflt qui dure depuis plus de 30 années. Surtout que les négociations entamées il y a un an à Manhasset, semblent toujours au point mort.

C’est dans ce sens que la secrétaire d’Etat Américaine Condoleeza Rice, avait déclaré dimanche dernier en marge de sa visite à Rabat qu’une nouvelle ère avait commencé dans le degré d’implication du « gendarme du monde » dans l’affaire du Sahara et que seules les idées logiques seront les bienvenues. «Il y aura un nouveau cycle de négociations, nous soutiendrons les bonnes idées uniquement. (...) Il y a possibilité d'aller de l'avant.", a-t-elle marteler.

Pour le Polisario, le temps est pourtant à l'auto-satisfaction. En effet, le front séparatiste estime que la désignation de Ross comme nouvel émissaire dans cette affaire est une très bonne nouvelle du fait que selon eux, un médiateur américain serait bénéfique pour eux à travers le soutien à une vision indépendantiste du Sahara. A l’inverse de l’ancien émissaire Van Walsum qui estimait que l’indépendance du Sahara était « irréalisable ». Pour le Polisario, les Etats-Unis sont les seuls qui peuvent exercer une réelle pression sur le Maroc et le mettre devant le fait accompli. Pendant ce temps, Rabat reste prudent et attend la confirmation sur l’identité du prochain élu au poste d’émissaire des Nations Unies pour le Sahara.

Ban-Ki Moon doit faire son choix assez rapidement. L’état d’avancement des négociations ne permet en aucun cas que ce poste de superviseur reste vaquant comme en 2004. En effet, l’ancien secrétaire général Kofi Annan avait mis plus d’un an pour trouver un successeur à James Baker qui avait lui aussi, déposer sa démission.

Soyez le premier à donner votre avis...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com