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Coronavirus : La pollution de l'air augmenterait la mortalité de 15%

(avec MAP)
Publié
Photo d'illustration / Ph. Robert Dering
Temps de lecture: 1'

Le risque de mourir après une infection au nouveau coronavirus pourrait augmenter d'environ 15% dans le monde, en cas d'exposition à long terme à la pollution de l'air ambiant, selon une étude parue, mardi, dans la revue spécialisée Cardiovascular Research.

L'étude, qui évalue dans quelle proportion la pollution atmosphérique pourrait influer sur la mortalité, précise que cette proportion serait d'environ 19% en Europe, de 17% en Amérique du Nord, d'environ 27% en Asie de l'Est.

L'exposition à long terme à la pollution de l'air aurait ainsi contribué à 29% des décès dusà lacCovid-19 en République tchèque, 27% en Chine, 26% en Allemagne, 22% en Suisse, 21% en Belgique, 19% aux Pays-Bas, 18% en France, 15% en Italie, 14% au Royaume-Uni, 12% au Brésil, 11% au Portugal, 9% en Espagne, 3% en Australie et seulement 1% en Nouvelle-Zélande.

Les chercheurs ont utilisés des données épidémiologiques antérieures sur la pollution de l'air et la Covid-19 et sur le SRAS de 2003, maladie similaire.

Ils les ont combinées avec des données satellitaires sur l'exposition mondiale aux particules fines polluantes (PM2,5) et des données des réseaux de surveillance de la pollution au sol, pour faire leurs calculs. Les auteurs n'établissent pas de relation de cause à effet direct entre cette pollution et la mortalité.

Mais les particules polluantes semblent augmenter l'activité d'un récepteur, appelé ACE-2, situé à la surface des cellules et impliqué dans la manière dont la Covid-19 infecte les patients, selon les chercheurs.

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