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France : Nouvelle mise en examen pour Tariq Ramadan pour des viols remontant à 2013-2014

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Tariq Ramadan avait admis, le 5 juin 2018, des relations adultères avec cette femme et d’anciennes maîtresses ayant témoigné. / DR
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Déjà poursuivi pour viol sur quatre femmes, l’islamologue Tariq Ramadan a été mis en examen, jeudi, pour des viols remontant à 2013-2014 et dénoncés par l’une de ses premières accusatrices, Mounia Rabbouj.

Selon l’Agence France-Presse (AFP), qui cite des avocats de l’islamologue, cette mise en examen avait été réclamée au printemps 2018 par le parquet de Paris, mais les juges avaient jusqu’ici suspendu leur décision sur le cas de cette ancienne escort-girl.

«Son témoignage, à l’époque, avait amené Tariq Ramadan, alors détenu, à admettre pour la première fois des relations extraconjugales, selon lui "consenties"», rapporte-t-on.

«Il n’y a aucun élément nouveau» dans l’enquête depuis deux ans, ont commenté les avocats de la défense, Nabila Asmane, Ouadie Elhamamouchi et Philippe Ohayon, cités par l’agence. «C’est une mise en examen de pure forme pour pouvoir organiser prochainement la confrontation. Ce n’est pas la parole de Tariq Ramadan contre celle de cette femme, c’est cette femme contre ses propres mensonges graves et concordants», ont-ils ajouté.

Toutefois, l’avocat de la plaignante, Eric Morain a évoqué un «tournant fort». «Les investigations ont démontré combien la parole de ma cliente était aussi fiable que constante», a-t-il ajouté.

Mounia Rabbouj, 47 ans, avait porté plainte en mars 2018 contre Tariq Ramadan, l’accusant de l’avoir violée neuf fois en France, à Londres et à Bruxelles, de 2013 à 2014. Tariq Ramadan, emprisonné depuis sa mise en examen le 2 février 2018 pour les viols dénoncés par deux premières accusatrices, avait admis, le 5 juin 2018, des relations adultères avec cette femme et d’anciennes maîtresses ayant témoigné.  

Une troisième et une quatrième mise en examen, pour des soupçons de viols sur deux autres femmes en 2015 et 2016, ont été prononcées en février dernier contre l’islamologue, qui a vu son contrôle judiciaire récemment allégé.

L’AFP rappelle qu’une autre procédure pour viol, parallèle à la procédure française, est ouverte à son encontre, depuis 2018 à Genève.

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