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Pour le SNPM, «les téléphones de tous les journalistes marocains sont surveillés»

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Photo d'illustration / DR.
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Le président du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), Abdellah El Bakkali, a estimé que «les téléphones de tous les journalistes marocains sont surveillés» ou sont exposés au «piratage». «Aucun de celles et ceux travaillant dans les affaires publiques au Maroc n’est pas tracé à travers son téléphone, qu’il soit acteur politique, syndicaliste, défenseur des droits humains ou journaliste», a-t-il souligné, dans une interview de la chaîne YouTube d’Al Badil, mise en ligne mercredi.

Pour Abdellah El Bakkali, «cela existe également en France, en Allemagne» et que «la polémique qu’il y a eu dessus aux Etats-Unis est connue». Il a insisté ainsi sur le fait qu’«il n’y a aucun acteur de la vie publique qui ne soit pas soumis à une surveillance, abstraction faite sur la question de la légalité ou de l’illégalité de ce procédé».

«On ne peut pas donc venir, cinq personnes seulement parmi tous ces acteurs, et affirmé avoir été victime d’un piratage ou d’un traçage», a encore déclaré Abdellah El Bakkali, en allusion au cas du journaliste Omar Radi et des résultats du rapport d’Amnesty International à ce sujet.

Dans le même sens, Abdellah El Bakkali a affirmé que le SNPM avait proposé à Omar Radi de mener une expertise sur son téléphone, sous la supervision d’un expert qu’il peut proposer, d’un expert désigné par le syndicat et d’un autre d’Amnesty International.

En juin, l’ONG a publié un rapport établissant que les autorités marocaines avaient espionné le journaliste Omar Radi via son téléphone, en utilisant le programme de surveillance Pegasus, développé par l’Israélien NSO. Le gouvernement marocain a rejeté les accusations, exigeant de l’organisation qu’elle présente des preuves appuyant les conclusions de son rapport.

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