Musulmanes agressées au pied de la tour Eiffel : La seconde suspecte a été interpellée

Après l'agression de deux femmes musulmanes à l'arme blanche, dimanche, près de la Tour Eiffel à Paris, et l'identification d'une première suspecte le jour même, une seconde femme a été interpellée, mardi. 

«A l'issue de leur garde à vue, toutes deux ont été présentées ce mercredi à un juge d’instruction en vue de l’ouverture d’une information judiciaire du chef de violence volontaire», rapporte Franceinfo.

Le média précise qu’elles «sont suspectées d’avoir grièvement blessé deux femmes qui se promenaient, dimanche en fin d’après-midi, près du Champ-de-Mars, et d’avoir proféré au moins une insulte à caractère raciste».

Les deux femmes voilées ont «reçu plus de huit jours d'interruption de travail. Au moins l'une des victimes portait le voile», précise-t-on.

Selon les chefs d’accusations, le caractère raciste a ainsi été retenu, ce qui constitue une circonstance aggravante. Pourtant, mardi, la préfecture de police a précisé que ses enquêteurs n’avaient en leur possession «aucun élément ne permet d’accréditer la thèse d’un mobile raciste ou lié au port du voile».  

Dimanche, alors qu’elles faisaient partie d’un groupe de neuf personnes, deux femmes françaises d'origine algérienne ont été blessées au couteau sur le champ de Mars, à la suite d'un différend lié à un chien non tenu en laisse. Kenza, l’une des victimes, a confirmé dans un témoignage relayé sur les réseaux sociaux que des insultes racistes («sale arabe» sic) auraient été proférées et qu’un voile aurait été arraché durant la bagarre.