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Professeur décapité en France : L’assassin a contacté Brahim C. avant son attentat

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Des policiers devant le collège Bois d'aulne, à Conflans-Sainte-Honorine. / Ph. Bertrand Guay - AFP
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Quatre jours après l'assassinat du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, les investigations, notamment téléphoniques et les auditions révèlent que le terroriste ainsi qu’Ibrahim C., parent d’élève ayant porté plainte contre l'enseignant, ont été en contacts bien avant le drame.

Selon Le Parisien et BFM TV, «le terroriste de Conflans avait contacté le parent d’élève qui a initié la polémique sur le cours sur la liberté d’expression du professeur décapité». Le père de famille, auteur d’une vidéo dans laquelle il s’est indigné du cours sur les caricatures, aurait même «échangé via la messagerie WhatsApp avec le terroriste de 18 ans».

«A l'heure actuelle, les enquêteurs ignorent la teneur de ces échanges et le père de famille, qui a exprimé sa culpabilité, est toujours auditionné dans le cadre de sa garde à vue», précise-t-on de mêmes sources.

L'assaillant aurait écrit, avant les faits, «au père de l’élève et à Abdelhakim Sefrioui», pour leur «indiquer son intention de venger le prophète et de régler le problème "à sa manière"», rapporte pour sa part LCI, qui précise qu’«à aucun moment les deux hommes ont alerté la police et disent n'avoir aucun lien avec le terroriste».

Toutefois, Le Parisien note que «les policiers n'ont pas trouvé pour l'heure de contacts entre Abdoullakh Anzorov et Abdelhakim Sefrioui». «Les premières investigations révèlent que le terroriste s'est abondamment renseigné sur cette polémique, en contactant parents d'élèves et élèves», ajoute le journal.

Outre le père Brahim C, quatorze autres personnes sont placées en garde à vue. Il s’agit, selon les médias français, du prédicateur Abdelhakim Sefrioui et sa compagne, 4 membres de la famille du terroriste, 5 collégiens et 3 amis de l'assassin.

Un homme déjà inquiété pour des faits de terrorisme s'est rendu de lui-même aux autorités, car il avait été en contact avec l'assaillant ces dernières semaines, conclut-on.

Vendredi après-midi, Samuel Paty a été trouvé décapité près du collège où il enseignait à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). La victime avait donné un cours sur la liberté d’expression, en montrant des caricatures du prophète Mohammed. Son assaillant, un jeune homme d’origine tchétchène, âgé de 18 ans, a été abattu à Eragny (Val-d'Oise).

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