Les autorités françaises ont mené, ce mercredi, une perquisition au domicile du président de l’association BarakaCity, Idriss Sihamedi.
«Des lits retournés, table cassée, paniers et linge retourné. La police a empêché à l’épouse du président Idriss Sihamedi de s’habiller et de couvrir d’une couette son fils de 4 ans qui dormait avec elle», a indiqué l’ONG sur son compte Twitter, images à l'appui.
Perquisition ce matin au domicile du président de Barakacity.
— BarakaCity (@Barakacity) October 14, 2020
Des lits retournés, table cassée, paniers et linge retourné.
La police a empêché à l’épouse du président Idriss Sihamedi de s’habiller et de couvrir d’une couette son fils de 4 ans qui dormait avec elle. pic.twitter.com/yWMNPdlOyb
L’ONG a précisé que son président aurait été interpelé «violemment par un policier qui lui a plaqué la tête contre le carrelage alors qu’il ne résistait pas et coopérait». «Il est actuellement en garde à vue», poursuit-on de même source, notant que cette «perquisition s’est poursuivie au siège» de l’association situé à Courcouronnes, dans l’Essonne (Ile-de-France).
Des perquisitions ont donc eu lieu tôt ce matin dans les locaux de l’ONG BarakaCity & au domicile de son président Idriss Sihamedi, sous les yeux terrifiés de ses enfants.
— Sihame Assbague (@s_assbague) October 14, 2020
Sur le live diffusé par l’association, on entendait des membres fustiger des “pratiques d’intimidation”. pic.twitter.com/sqYlTqZguD
Vendredi dernier, l’ONG a accueilli une réunion avec une trentaine d’acteurs associatifs, avocats, journalistes, imams et prédicateurs pour «échanger, comprendre, afin d’agir à la hauteur des agressions constantes qui sont faites contre la communauté musulmane en France». Elle préparait aussi une deuxième réunion dans ce sens cette semaine.
La veille, les autorités de l’Essonne ont effectué une perquisition dans les locaux de BarakaCity. «Le Préfet l’Essonne a saisi le procureur de la République sur le fondement des articles L.254-1 du code la sécurité intérieure et 40 du code de procédure pénale (…) suite à la diffusion d'images de vidéosurveillance, installée sans autorisation, des locaux de l'association», indique le Préfet de l’Essonne.
Suite à la diffusion d'images de vidéosurveillance, installée sans autorisation, des locaux de l'association Barakacity, @Prefet91 a saisi le procureur de la République sur le fondement des articles L.254-1 du code la sécurité intérieure et 40 du code de procédure pénale.
— Préfet de l'Essonne (@Prefet91) October 9, 2020