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Tanger : L’AREF somme l'école aux 625 000 DH de frais de scolarité de réinscrire la petite Khadija

Publié
Photo d'illustration. / DR
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L'Académie régionale d'éducation et de formation de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima s’est saisie de l’affaire de l’école tangéroise privée aux 625 000 dirhams de frais d'inscription et de scolarisation. Après la polémique ayant accompagné la publication d’un courrier dudit établissement adressé au père de l’enfant, un comité mixte de l’AREF s'est rendu dans l'administration de l’école, apprend-t-on dans un communiqué du ministère de tutelle.

Dans un rapport de synthèse relayé par l'Académie, celle-ci précise qu'après la diffusion de cette information dans la presse nationale, un comité mixte de l'académie, s'est déjà rendu dans l’école, mercredi 7 octobre, pour s’enquérir du non-enregistrement de l’élève et a mené une recherche sur le sujet pour vérifier l'authenticité du courrier publié.

Le rapport indique qu'après avoir entendu le directeur de l'établissement et examiné le bien-fondé de l'affaire, le comité a demandé au propriétaire de l'établissement de réinscrire immédiatement l’élève afin de préserver son droit à l'éducation garanti par la Constitution et diverses lois. La même source a expliqué que le directeur de l’établissement d’enseignement a ainsi demandé au tuteur de l’élève de l’amener aujourd'hui, lundi 12 octobre, pour poursuivre ses études à l’établissement.

Pour sa part, le directeur de l'école Keltoum a reconnu, ce lundi, avoir «eu tort». «La semaine dernière, j'ai adressé à un parent d'élève un courrier malheureux, dicté à la fois par l'exaspération, la colère, ainsi que la tension induite par les derniers mois et cette rentrée tellement particulière», a-t-il expliqué dans un communiqué. «J'ai à cet égard présenté des excuses au parent d’élève en question, lui garantissant en outre que nous ferions tout pour accueillir son enfant, bien que ceci nécessite de notre part un investissement humain et matériel substantiel», a-t-il ajouté.

Il a présenté des «excuses publiques» au parent de l'enfant, en rappelant que l'école Keltoum est «un établissement familial inauguré il y a plus de cinquante ans».

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