La crue d’un oued fin août a mis en lumière, s’il le fallait, les dysfonctionnements en matière de gestion des catastrophes naturelles. Les mesures pour déplacer les habitants des zones à risque tardent à venir, à l’instar d’une prévention encore trop lacunaire.
Dans un document rendu public, la Banque mondiale a mis en avant les approches intersectorielles mises en place par le Maroc pour réaliser ses engagements en matière de climat. Une occasion pour l’institution financière de se féliciter du «leadership» du Maroc quant aux approches économiques en rapport avec cette question.
En dix ans, la zone humide du lac Daït Aoua a souffert de longs assèchements, principalement à cause d’une activité agricole massive, dans cette région connue pour sa production de pommes. Mais la situation de cette zone n’est pas un cas isolé parmi celles qui sont menacées de disparition au Maroc.
Alors que la population mondiale croît inexhorablement, le changement climatique menace la production mondiale des céréales. Quid du Maroc qui fait partie des plus gros importateurs de céréales au monde ?