Au lendemain de l’arrestation de Nasser Zefzafi, leader de la «Mobilisation» dans le Rif, les réactions des partis politiques, des députés et des élus fusent. Après les communiqués des sections locales à Al Hoceima et la sortie médiatique d’Ilyas El Omari, plusieurs députés ont enfin adressé des questions aux ministres de l’Intérieur, des Droits de l’homme, des Affaires
Les sections d’Al Hoceima du PJD et de l’USFP, deux composantes de la majorité gouvernementale, ainsi que celle de l’Istiqlal (opposition) pointent du doigt la responsabilité de l’Etat dans le contexte tendu qui prévaut dans la région. Elles dénoncent aussi la gestion du ministre de l’Intérieur des revendications du mouvement de la contestation.
Quelques heures après l’annonce de l’arrestation de Nasser Zefzafi, Ilyas El Omari lance une vague proposition de dialogue au Rif. Proposition sincère ou manoeuvre politique ?
Un journaliste algérien a été placé en garde à vue à Nador. Il a été arrêté au domicile d’un membre du mouvement de protestation. Son expulsion du territoire n'est plus qu'une question de procédures.
Au 51e sommet de la CEDEAO du 4 juin, le Maroc et Israël tiendront le haut du pavé. Rabat pour l’examen de sa demande d’intégrer la Communauté et Tel-Aviv par la présence de son chef du gouvernement. Détails.
Hier soir, la tension est montée d’un cran dans la province d’Al Hoceima. De violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants ont été signalés lors de marches. Selon l’AMDH et Forum des droits de l’Homme du nord du Maroc, le nombre des personnes arrêtées dépasse largement celui annoncé, samedi matin, par le procureur général du roi près la Cour d’appel.
Cheikh Mohamed El Fizazi s’est adressé mercredi au leader d’Al Hirak dans le Rif, qualifiant son discours de «séparatiste». Des propos qui n’ont pas été du goût de Nasser Zefzafi, selon qui, El Fizazi ira «dans les poubelles de l'histoire». Une réponse qui a poussé El Fizazi à répliquer de manière pas très "catholique".