Le PJD peine à s’extirper de la zone de turbulences dans laquelle il est englué depuis la destitution d’Abdelilah Benkirane par le roi Mohammed VI. Certes, la fracture n’est pas encore officiellement annoncée, mais déjà des médias proches de l’actuel secrétaire général de la Lampe qualifient les pro-El Othmani de «courant des ministres».
Le Hirak a permis au PJD de sortir indemne de la réunion de son secrétariat général. Le soutien sans concession au gouvernement sur Al Hoceima a éclipsé les divergences, même si Benkirane a reconnu que les membres du secrétariat général «se sont un peu engueulés mais [qu’au] final, tout est rentré dans l’ordre».
Le gouvernement des Pays-Bas précise que Saïd Chaou sera jugé au Maroc pour l’accusation de «trafic international de stupéfiants» et non pour ses activités politiques. Détails.
Le Polisario et son réseau de soutien en Europe jubilent à l’annonce de saisie de navires transportant des phosphates du Sahara. L’ancienne ministre espagnole, Ana Palacio apporte un autre son de cloche. Elle affirme, dans une tribune, que le recours aux tribunaux de pays tierce ne fera que saper les efforts des Nations Unies de régler le différend territorial.
L’information a été confirmée ce jeudi par le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi qui cite l’intervention de Nasser Bourita devant le conseil du gouvernement. Saïd Chaou, en cavale depuis 2010, a été arrêté aux Pays-Bas et sera extradé au Maroc.
Cinq élus issus de l’USFP, du PAM et du Parti de l’Istiqlal ont présenté mercredi une démission collective adressée à Farid Chourak, fraîchement nommé par le roi Mohammed VI en tant que gouverneur de la province d'Al Hoceima. Une décision qu'ils justifient par l’intervention musclée des forces de l’ordre le jour de l’Aïd.