Podemos ne se prive pas de montrer son opposition à l’Etat marocain. Cette semaine, les camarades de Pablo Iglesias se sont mobilisés d’abord en faveur du Hirak au Parlement européen, pour ensuite dénoncer l’intégration par le royaume du Sahara dans ses eaux territoriales.
Le Hirak, sa naissance, ses origines, l’absence du drapeau marocain lors des manifestations ou encore l’approche sécuritaire et les responsables de la grogne sociale. Autant de sujets évoqués par El Mortada Iamrachen, la figure salafiste du Hirak du Rif, dans une interview avec Al 3omk diffusée mardi.
Abdelmajid Tebboune n’a pas encore terminé son deuxième mois à la tête du gouvernement algérien qu’il est sèchement rappelé à l’ordre par les tenants du pouvoir. Sa politique d’ouverture en direction des migrants africains est la cible d’attaques portant les signatures du directeur du cabinet du président Bouteflika et du ministre des Affaires étrangères.
La décision prise par le gouvernement El Otmani d’intégrer l’espace maritime du Sahara dans ses eaux territoriales divise les hauts cadres du Polisario. Bachir Mustapha Sayed, réputé pourtant d’être un modéré, a pris la tête d’un courant qui plaide pour l’envoi d’éléments armés du Front dans la zone de Guerguerate en réponse à la décision marocaine.
Les réactions fusent au lendemain de la diffusion, puis son retrait, d’une vidéo «humiliante» de Nasser Zefzafi par un site proche des services sécuritaires. Les activistes des droits de l’homme ne sont pas les seuls à avoir réagi : des hommes politiques dénoncent presque à l’unanimité ces images.