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Le vandalisme ayant touché, dans la soirée du mercredi, le stand de Zineb El Rhazoui, ancienne journaliste à Charlie Hebdo, à la Foire du livre de Bruxelles, a suscité de vives réactions.
Après celle de Ring, la maison d’édition proche de l’extrême droite, de la journaliste franco-marocaine, accusant la Ligue de Crêtes, voilà que celle-ci réagit aussi à ces accusations. «La maison d’éditions d’extrême-droite Ring a de nouveau laissé libre cours à ses obsessions racistes et morbides en accusant notre collectif d’être une sorte de Al Qaeda bis», dénonce-t-elle sur son site web.
Reconnaissant avoir «eu l’impudence, la veille, de publier un texte contre leur (celui de Ring, ndlr) présence à la foire du livre de Bruxelles», la Ligue dit être «désormais habituée aux obsessions de Ring à [son] égard».
«Et plutôt flattés que dans un élan de conspirationnisme assez risible, ils nous imaginent derrière toutes les initiatives de soutien aux victimes de leurs chasses virtuelles, qui enfin, ont lieu en ce moment. Par contre, nous n’accepterons pas d’être désignés comme des complices des attaques et des menaces terribles et inqualifiables qui pèsent sur Zineb El Rhazoui, cible de Daech et d’autres groupes terroristes.»
«Notre choix, à nous, est aussi de ne rien avoir à dire de plus contre la femme victime des meurtriers et des terroristes, si ce n’est justement de réaffirmer notre combat contre tous les idéologues de la haine, qui arment les terroristes», poursuit le communiqué.
La Ligue indique aussi «attendre des informations sérieuses sur ce sujet» et critique au passage les versions relayées par la presse belge «de Ring mais aussi leurs propos hallucinants (…) mettant en cause gravement et individuellement» les membres du mouvement.
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