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Maroc - Ethiopie, ce soir à Casablanca : Un match à double enjeu

Samedi 31, mai 2008, à 19 heures, le public casablancais et, par là même, celui de tout le Maroc retrouve son Onze national qu’il avait perdu de vue depuis cinq longs mois.

Certes il y a eu une petite virée assez sympathique par ailleurs du côté de Bruxelles, mais, ce soir-là, c’était en amical et face à des « Diables Rouges » qui n’avait en rien de diaboliques.
Ce soir, par contre, les Ethiopiens bien que ne comptant guère, pour une foudre de guerre, doivent être d’autant plus motivés que l’enjeu est double. Entrant dans le cadre d’éliminatoires combinées : Coupe d’Afrique, Coupe du Monde.

Le hasard du « calendrier », celui d’une bonne dose de tergiversations et autres hésitations, veut que ce soit aujourd’hui Fathi Jamal qui soit à bord pour tenter de replacer cette équipe nationale sur la voie de la victoire, en attendant que Roger Lemerre prenne de manière officielle ses fonctions.

Depuis le temps qu’il a passé avec les juniors, les Olympiques et même les seniors dans leur double version, locale et pro, Fathi a en tout loisir de supporter la pression et de savoir tenir le langage qu’il faut aux joueurs.

Pour ce match, il dispose d’un joli cocktail qu’il a lui-même concocté en faisant appel aux pros connus, les Chrétien Bassir, Kadouri, Safri, Sektioui, Boussoufa, Kharja, Aloudi ou Aboucharouane. Mais aussi à « ses Olympiques », Soubaï, Hermach, Ahmadi, Benjelloun, Zhar… auxquels s’ajoutent « les locaux, Fegrouch, Jarmouni, Aïni, Oulhaj, Mankari et Raki.
Sans doute doit-il se livrer à une sacrée gymnastique pour composer son équipe-type sans qu’il fasse trop de mécontents.

Mais c’est sûr qu’avec les talents et même en l’absence, pour blessures des Ouaddou, Kabousse, Hadji et Chemmakh, il dispose d’assez de cartouches pour entamer du bon pied ces éliminatoires.
Jamal Fathi a raison de mettre en garde ses joueurs contre l’excès de confiance. Certes sur le papier, entre le Maroc, l’Ethiopie ou le Rwanda et la Mauritanie, les autres équipes du groupe, il ne devrait pas y avoir photo, mais sait-on jamais ?

On a eu tellement de déception, ces derniers temps, que nous sommes amenés aujourd’hui à appréhender les équipes les plus modestes.
Et puis, il s’agit plutôt de « pré-éliminatoires ». C’est après le passage au deuxième tour du premier de chaque groupe que les choses sérieuses vont commencer.

Mohamed BENARBIA
Source : Liberation.press.ma

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