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Henri Leconte : Avant tout…aider le tennis marocain

En marge de la 22e édition du Grand Prix Hassan II de tennis, nous avons rencontré l’ancien champion de tennis français, Henri Leconte, finaliste à Roland Garros en 1988. Ce dernier nous a présenté le projet tennistique qu’il compte ouvrir à la fin du mois à Fès.

Menara : Pouvez-vous nous présenter votre projet d’académie de tennis à Fès ? Quels sont vos objectifs ?
Henri Leconte :
On souhaite trouver des joueurs comme Hicham Arazi, Karim Alami ou encore Younes El Aynaoui. C’est vrai que vous avez eu la chance d’avoir trois bons joueurs. C’est vrai aussi que vous avez ici à Casablanca un très beau Central. J’ai été sidéré, la première fois que je suis venu, de voir ce court central et sincèrement cela me donne envie de jouer.

J’avais un rêve. C’était de créer une académie et de redonner un peu de mon expérience aux jeunes…et je vais le faire au Maroc ! J’en suis très fier ! Je vais créer une académie qui va faire 7 hectares c'est-à-dire à peu près la grandeur de Roland Garros.
Il y aura les quatre surfaces différentes, c'est-à-dire, la terre battue, la surface de l’Open d’Australie, deux terrains en gazon, et la surface de l’US Open. L’objectif est d’aider le tennis marocain à trouver de nouveaux champions comme vous avez eu la chance d’en avoir.

Menara : Comptez-vous vous appuyer sur des compétences marocaines pour développer ce projet d’académie ?
Henri Leconte :
C’est sûr que l’on va prendre des gens d’ici. Il y aura aussi mon frère et moi-même pour dynamiser et faire partager nos expériences. On va surtout utiliser des gens d’ici. Ce sont des gens qui ont de très bons brevets. C’est avant tout pour aider le tennis marocain, même si c’est vrai que cela va se développer sur un tennis international. Il va y avoir aussi un club pour permettre aux gens de se retrouver dans un endroit agréable et sympathique.

Après le 20 mai nous allons ouvrir le club et à partir de septembre ce sera le tour de l’académie. Nous avons déjà un label de la Fédération Française de Tennis et je viens de passer un accord avec M. M’Jid (NDLR : président de la Fédération Royale Marocaine de Tennis) pour travailler ensemble et trouver un programme pour les jeunes tennismen marocains.

Karim Dronet
Source : Menara

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