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Mobilisation générale pour la réussite de la marche de demain à Casablanca

Noureddine Ayouch, membre du comité d'organisation de la marche de solidarité avec les deux ressortissants marocains enlevés depuis le 20 octobre en Irak, Abdelkrim El Mouhafidi et Abderrahim Boualam, a appelé à la mobilisation de tous les intervenants pour obtenir leur libération.


M. Ayouch, qui était jeudi l'invité du journal du soir de la deuxième chaîne de télévision "2M", a indiqué que plusieurs initiatives ont été entreprises dans ce cadre, citant celle du gouvernement qui a fait "un très bon travail" en envoyant des missions sur place et celle du conseil des ouléma qui a publié un communiqué pour leur libération. Estimant que cela reste insuffisant, il a appelé le gouvernement à "continuer à agir pour exiger la libération des deux marocains enlevés”. "C'est scandaleux qu'une journaliste européenne soit libérée et qu'un musulman soit tué. L'Islam ce n'est pas cela", a-t-il affirmé.

M. Ayouch a appelé tous les Marocains de se joindre à cette manifestation "pour réclamer leur libération et dénoncer cet acte barbare", précisant que l'objectif escompté est d'"essayer de faire entendre raison aux ravisseurs et de manifester notre solidarité, car personne n'est à l'abri du terrorisme".
Le peuple marocain a toujours été aux côtés du peuple irakien, a-t-il rappelé, notant que les Marocains étaient des centaines de milliers à manifester leur solidarité avec le peuple irakien, lors de la marche de Rabat qui figure parmi les plus importantes sur le plan mondial.

Pour M. Ayouch, "condamner à mort des gens simples qui travaillent l'un comme chauffeur et l'autre comme employé, est un scandale, alors que l'Islam est une religion de tolérance".
Une marche nationale pour la libération des deux ressortissants marocains et en signe de protestation contre les menaces de mort proférées à leur encontre par le réseau Al Qaïda en Irak est prévue, dimanche à Casablanca, sur l'initiative des partis politiques, des syndicats, ainsi que des différentes composantes de la société civile.

Soutien du Groupe d'action national de soutien à l'Irak et à la Palestine

Le Groupe d'action national de soutien à l'Irak et à la Palestine a exhorté jeudi les auteurs de l'enlèvement des deux ressortissants marocains, employés de l'ambassade du Royaume à Bagdad, à les libérer, ajoutant "nous gardons toujours espoir en une révision de la décision (de les exécuter, ndlr)".
Dans une déclaration à la MAP, Khalid Soufiani, coordinateur du Groupe, a réitéré son appel à libérer les deux Marocains enlevés et à prendre en considération le fait que le peuple marocain, qui a été et sera toujours un pays qui soutient les causes justes, condamne l'occupation de l'Irak et soutient la résistance contre l'occupant jusqu'à la libération de ce pays.

Porter préjudice aux deux ressortissants marocains, Abderrahim Boualam (chauffeur) et Abdelkrim Mouhafidi (agent d'entretien), enlevés depuis le 20 octobre, "ne peut servir aucun des objectifs de la résistance" en Irak, a ajouté M. Soufiani.

La Chabiba istiqlalienne condamne

La Chabiba istiqlalienne a condamné énergiquement, jeudi, la menace de l'organisation d'Al Qaïda d'exécuter les deux ressortissants marocains, Abderrahim Boualem et Abdelkrim Mohafidi, employés à l'ambassade du Maroc à Bagdad, enlevés depuis le 20 octobre dernier.

Dans une déclaration à la MAP, Abdallah Bekkali, secrétaire général de la Chabiba istiqlaliennne, a qualifié d'"acte abominable" l'enlèvement par Al Qaïda des deux ressortissants marocains, ajoutant que la menace de leur exécution, en elle-même, est de nature à porter préjudice à la justesse de la cause irakienne. "Cet acte s'inscrit aux antipodes du peuple marocain, qui a toujours soutenu la cause irakienne et toutes les causes arabes justes", a-t-il souligné, rappelant que son organisation a organisé dernièrement un sit-in de solidarité avec les deux ressortissants marocains pour réclamer leur libération immédiate. M. Bekkali a exprimé sa condamnation énergique de "cet acte terroriste lâche", particulièrement en cette conjoncture critique que traverse la question irakienne.

Source: Le Matin

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