Conférence Européenne des associations des couples binationaux

Dans une Europe en pleine mutation et des relations Nord –Sud de plus en plus complexes, la mixité sociale est elle toujours une valeur au delà des frontières ?

La législation européenne dans le domaine de l’immigration et l’évolution des codes de la famille dans les pays du sud favorisent ils l’insertion de ces familles ?
Quels sont les obstacles juridiques et économiques qui entravent cette insertion ?

Des universitaires, des chercheurs , des juristes et des militants associatifs débattront de ces questions et évoqueront d’autres thèmes tel que l’éducation des enfants issus decultures différentes, les rapports avec les familles par élargie, et autres problèmes identitaires .

Nous vous invitons à suivre cette réunion et rencontrer les participants Européens et Etrangers lors de cette rencontre.


Les familles mixtes, ici et là-bas

Congrès annuel de l’E.C.B.
Paris, 19 et 20 novembre 2004

Contact
Brahim Ouchelh
0611 02 30 56
[email protected]


Alliances sans frontière qui œuvre depuis plus de dix ans pour l’intégration des familles mixtes en France entend sensibiliser la société française à la reconnaissance des familles mixtes, afin qu’elles deviennent un frein naturel contre la xénophobie et le racisme, et inscrit clairement dans ses objectifs la prise en compte des potentialités des familles internationales pour la construction d’un monde plus juste.

Nos familles sont un lieu concret de dialogue entre les civilisations au-delà des frontières et sont susceptibles de favoriser des relations interculturelles dépassant le cercle familial. Elles peuvent ainsi pleinement jouer leur rôle de promotion de valeurs telles que la tolérance, l’égalité, la solidarité et la défense de la paix dans le monde.
Convaincus que seule la reconnaissance réciproque de la culture de l’autre peut garantir la réussite de nos vies familiales, nous sommes attachés à comprendre les réalités sociales et culturelles des pays impliqués dans nos familles mixtes.

Le maintien du lien avec le pays de nos conjoints (es) est non seulement important parce qu’un pan de notre famille y réside, mais aussi parce que nous souhaitons que nos enfants puissent s’y référer d’un point de vue culturel et linguistique, s’y sentir chez eux et créer une véritable relation affective avec leurs grands-parents et tous les autres membres de leur famille.

Nous sommes attentifs à l’évolution économique, sociale et politique de ces pays d’origine, car beaucoup parmi nous ont envisagé ou envisagent de s’y installer un jour ou l’autre, ou y ont acquis un bien afin de vivre plus facilement ici et là-bas.

Donner la parole aux familles mixtes installées hors de l’Europe nous permettra d’échanger nos points de vue : expériences, difficultés, joies et projets. Cela permettra d’enrichir le débat interculturel dans un monde de plus en plus international qui gagnera en équité par la prise en compte des points de vue d’ici et de là-bas.

Nous souhaitons aborder le thème des ‘familles mixtes ici et là-bas’ sur la base de témoignages. Trois types d’expériences nous semblent plus particulièrement pertinentes :
celles de familles mixtes installées dans le pays du conjoint non européen ;
celles de familles qui, tout en vivant aujourd’hui ici, ont eu une expérience dans l’autre pays, de leur famille ou un projet d’installation ;
celles qui se réfèrent aux séjours de vacances, plus ou moins longs, plus ou moins fréquents, et celles de l’accueil des membres de nos familles lorsqu’ils nous rendent visite en Europe.
Lors des échanges proposés sous forme de conférences et d’ateliers, nous aborderons les trois thèmes suivants :

1°) La démocratie et les lois spécifiques portant sur les étrangers, ici et là-bas
Analyse des réalités juridiques et sociales suivantes :
familiales (mariage, droit de séjour, acquisition de la nationalité, visites familiales, etc.) ;
professionnelles (équivalence des diplômes, opportunités professionnelles, restrictions pour les non-nationaux) ;
sociales (école, habitation, protection sociale et sanitaire).

2°) La perception sociale de la mixité culturelle et religieuse dans l’autre pays, à travers des questions comme l’acceptation, la tolérance ou les résistances ressenties, le poids du passé colonial ou aussi la domination culturelle et économique des pays européens.

3°) Les normes culturelles et sociales qui régissent les relations familiales sont propres à chaque pays. Il s’agirait de voir dans quelle mesure il faut les comprendre et les faire siennes pour s’intégrer durablement dans un pays.

Programme: http://www.yabiladi.com/article-agenda-149.html

Source : Communiqué de presse