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Liège : Un Marocain tue sa femme à bout portant

Assises de Liège: mariée à 15 ans, elle est assassinée à l'âge de 19 ans par son mari de 41 ans!

La Cour d'assises de Liège entamera aujourd'hui le procès de El Moktar El Marchouh, un Marocain de 41 ans poursuivi pour l'assassinat de sa jeune épouse de 19 ans commis le 20 janvier 2002. Vendredi, la constitution du jury a déjà été effectuée.

L'accusé connaît déjà la cour d'assises de Liège. Il y avait comparu à deux reprises en qualité de victime alors que les auteurs d'une tentative d'assassinat y étaient jugés.

En novembre 1996, El Marchouh avait été la cible de tirs de riot-gun dans un café de Liège. Atteint de plusieurs coups, il avait survécu à ses blessures et en avait conservé une forte incapacité.

El Moktar El Marchouh s'est remarié en 1998 au Maroc avec Loubna Obija, âgée de 15 ans à l'époque. Le couple a eu un enfant et s'est installé en Belgique. Mais la jeune femme avait quitté le domicile conjugal et réclamé le divorce. Elle se disait battue et séquestrée et avait trouvé refuge dans un foyer d'accueil. Elle avait obtenu l'hébergement principal de l'enfant et les visites du père devaient s'effectuer au foyer d'accueil.

Le jour des faits, après avoir déposé son enfant après son droit de visite, l'accusé avait attendu à proximité du home que la mère récupère son enfant. Il avait constaté que celle-ci était accompagnée d'un Africain et avait suivi leur véhicule puis l'avait immobilisé.

El Moktar El Marchouh avait ensuite sorti une arme, obligé le conducteur à sortir du véhicule et fait feu à 7 reprises en direction de la victime. Cinq balles avaient atteint la femme dans l'abdomen et la tête.

El Moktar El Marchouh est accusé de l'assassinat de Loubna Obija. Il devra également répondre des accusations connexes de destruction de véhicule, menaces, coups et blessures, port d'arme et séquestration. L'avocat général Elisabeth Dessoy soutiendra ces accusations devant la cour d'assises présidée par M. Godin. La défense, représentée par Me Sornin et Me Demol, contestera le caractère prémédité des faits. Selon les conseils de l'accusé, El Marchouh était très soucieux du bien-être de son enfant. Il aurait mal interprété le fait de voir son ex-épouse en compagnie d'un Africain le jour des faits alors qu'il la surveillait. Porteur d'une arme pour se défendre, il aurait cédé à un coup de sang.

Source : La Dernière Heure

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