Menu

La jeune fille accusant Fouad Chouki de viol veut retirer sa plainte

La jeune adolescente de 14 ans qui, dans un premier temps, avait accusé l'ancien coureur de 1.500m Fouad Chouki de viol, a envoyé vendredi "une lettre touchante" au juge d'instruction dans laquelle elle demande de retirer sa plainte, exprimant ses regrets de l'avoir accusé et affirmant avoir eu une relation sexuelle "consentie" avec lui, a-t-on appris samedi auprès de l'avocat de l'athlète.

Selon Me François Ruhlmann, Fouad Chouki ne se souvient pas des faits qui se seraient déroulés samedi 4 septembre, car en fin d'après-midi, il avait pris une forte dose de calmants. L'adolescente, amoureuse de l'athlète, aurait menti dans un premier temps par crainte de ses parents.

D'après un des frères de Fouad Chouki, dont l'avocat a rapporté les propos, si l'athlète, qui est très pieux, a "fait quelque chose", il se mariera avec la jeune fille d'origine marocaine, car il s'agirait d'une violation du Coran.

L'athlète français d'origine marocaine, qui est incarcéré depuis mardi soir à à la prison de Strasbourg-Elsau, est toujours en état de choc en raison de cette affaire, a expliqué l'avocat.

Fouad Chouki a été mis en examen et écroué mardi soir pour viol sur mineure à l'issue de sa garde à vue à la brigade des moeurs de Strasbourg, après une plainte déposée par l'adolescente, originaire comme lui du quartier de la Montagne-Verte à Strasbourg.

Les résultats de l'analyse génétique devraient être connus en début de semaine prochaine.

Agé de 25 ans, Fouad Chouki a vu sa carrière de coureur de demi-fond s'arrêter brutalement après un contrôle positif à l'EPO le 27 août 2003 à l'issue de la finale du 1.500m des championnats du monde d'athlétisme à Saint-Denis, près de Paris, où il avait fini huitième. Entamant la dernière ligne en bonne position, il s'était fait doubler par de nombreux concurrents avant de s'écrouler après l'arrivée.

A l'issue de la course, il se soumettait à un contrôle antidopage qui s'avérera positif à l'érythropoïétine (EPO).

En novembre 2003, la Fédération française d'athlétisme le suspendait pour deux ans, dont six mois avec sursis, de toute activité sportive professionnelle. Le tribunal administratif de Strasbourg a confirmé cette décision en 2004.

Source : Associated Press

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com