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Belgique : Plusieurs amendes contre des autocars en direction du Maroc

A l’approche des fêtes de fin d’année, on devrait assister à un retour important de Marocains résidant en Europe, l’occasion pour les autorités de redoubler de vigilance…

C’est d’ailleurs dans ce sens que des contrôles ont été effectués par les autorités belges, sur des véhicules en direction du Maroc, apprend-t-on de la chaine belge francophone RTBF. 8 autocars auraient été contrôlés samedi dernier, et des infractions ont été constatées. Ces dernières, selon la même source, auraient donné lieu à des amendes de 4700 euros, soit plus de 53 000 dirhams.

Toujours selon RTBF, l’opération visait à contrôler le respect de la réglementation sociale en temps de repos et de conduite des chauffeurs d’autocars. Selon les normes de l’Union européenne, la durée de conduite journalière ne doit pas excéder les 9 heures, elle peut être prolongée jusqu'à dix heures maximum, mais pas plus de deux fois au cours de la semaine, précisent les textes. Pour ce qui est du temps de repos, il est voulu qu’après quatre heures et demie de route, un conducteur observe une pause ininterrompue d'au moins 45 minutes.

L’opération de contrôle menée par les autorités belges avait également pour objectif de vérifier l'état des autocars et de leurs remorques sur le plan technique et sécuritaire. 3 remorques ont ainsi été retenues, car endommagées, ou dépourvues de freins.

Les périodes de retour des marocains résidents en Europe sont souvent très chargées en accidents de la route, surtout en été. En 2008, un autocar immatriculé en France s'était encastré sur une pile de pont d'une autoroute, causant ainsi un triste bilan de 7 morts et 25 blessés. Celui-ci était censé repartir à vide vers l'Hexagone après avoir déposé ses passagers au Maroc, pour obéir à la réglementation en la matière (Il est en de même pour les les autocars immatriculés au Maroc qui ne peuvent transporter des voyageurs de l'Europe vers le Maroc). Or, le car était plein à craquer, et ne disposait que de deux chauffeurs au lieu de trois, ce qui ne permettait pas de respecter le temps réglementaire de conduite et de repos des deux conducteurs. L’autocar, qui était par la suite parti de Tiznit, n’avait été inquiété ni par les contrôleurs marocains, ni par les espagnols, ni par les français avant la survenue du drame. Pour éviter des cas similaires, les contrôles se multiplient, surtout du côté de nos voisins européens, qui par ailleurs, disposent d’une législation robuste en la matière.

Yann Ngomo
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