Menu

Inculpation dans l'affaire du jeune marocain poignardé à mort sur les Champs-Elysées

Enfin du nouveau dans l’affaire de l’adolescent marocain poignardé à mort sur le rond-point des Champs-Elysées à Paris fin novembre 2004. Le meurtrier présumé de Zakaria Babamou arrêté lundi dernier et mis en garde à vue mardi est passé aux aveux.

Le suspect a été arrêté en compagnie de trois complices après avoir été identifié suite à l’audition d’une vingtaine de témoins. Jean- Michel I., chômeur de 26 ans, ayant déjà eu des démêlés avec les services de police, devait être déféré mardi soir au tribunal de grande instance de Paris pour être inculpé du meurtre de Zakaria Babamou.

Jean-Michel I. aurait commis son crime pour se venger de la victime qui avait refusé de lui prêter son téléphone portable. L’assassin présumé aurait poignardé le jeune homme de 18 ans dans le dos avec un coupe-papier qu’il avait trouvé dans les parages. Le coup fatal a percé le poumon et traversé l’aorte de la victime martyrisée, ironie du sort, sur «la plus belle avenue du monde».

Au tout début, l’enquête de la brigade criminelle allait dans le sens d’une bagarre entre deux gangs adverses mais cette piste a été abandonnée au profit d’une violence pour des raisons futiles. Le père de Zakaria l’a si bien dit en déclarant que son fils était victime «d’ une violence gratuite».

D’ailleurs, le jeune homme, dont la famille est originaire d’Amezmiz, était d’un comportement «irréprochable». Il était « un exemple de la cité» (dans la commune de Carrière-sous-Poissy), comme l’a souligné M. Mokhtar Ferdaoussi, le président du Conseil national des Marocains de France (CNMF), à l’occasion de la cérémonie organisée à sa mémoire dimanche 5 décembre 2004 au rond-point des Champs-Elysées.

Source : Libération Maroc

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com