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Espagne : Qui prendra en charge les jeunes Marocains survivants de l’accident de Nijar ?


Les deux jeunes Marocains, survivants de l’accident grave qui s’est produit le 24 juillet dernier sur l’autoroute A7 non loin de Nijar, sont rentrés à Elche, le week-end passé selon l’Association « Elche Acoge ». Cette association basée dans la Communauté Valencienne supervise la recherche de solution pour leur prise en charge. L’information est rapportée par La Verdad d’Alicante.

Mohamed et Hamza, ont été admis à l'hôpital général d’Elche. Quelques heures plus tard, Hamza a pu sortir de l'hôpital alors que l’aîné est resté en observation suite à une fracture au bras causée par l’accident. Un cousin de leur père a mis à profit ses vacances pour quitter la Navarre (nord de l'Espagne), où il travaille et venir à Elche. Il s’occupe temporairement des deux frères avec l’aide d’un ami du père décédé. Cet ami avait fait le déplacement à Almeria quand les blessés ont été transférés à l'hôpital Torrecardenas.

La situation des enfants inquiète mais ils ne sont pas délaissés pour autant. Dès le début, Elche Acoge s’est intéressée au devenir des deux enfants, de même que le service de protection sociale de la municipalité d'Elche, poursuit La Verdad. La préoccupation principale de toutes ces personnes, était de savoir si les orphelins avaient de la famille à Elche pour leur éviter un placement dans un centre d’accueil pour mineurs de la Generalitat. À cet effet, la coordonnatrice d’Elche Acoge, Manuela Laudano, a expliqué au journal qu’elle est en attente d'une réunion avec les dirigeants de l'hôpital d'Elche et des services sociaux.

Par ailleurs, l’association souhaite que les enfants demeurent en Espagne. Selon elle, il  serait difficile de prendre soin d’eux au Maroc en raison des difficultés économiques. La seule piste envisageable en Espagne reste l’arrivée d’un oncle des enfants, âgé de 27 ans. Mais il lui faut un travail pour y demeurer et s’occuper de ses neveux. Acoge se lance comme défi de lui chercher donc un permis de résidence et un travail chez un employeur qui sera sensible à la situation des mineurs. Mission difficile mais pas impossible.

Ibrahima Koné
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