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Espagne : Deux infirmières suspendues après le décès dramatique du petit Rayan

Né le 29 juin à la suite d’une césarienne, Rayan est décédé hier à cause d’une erreur professionnelle. Juan José Guemes, le conseiller à la Santé de la région de Madrid, a estimé qu'il s'agissait là d'une terrible erreur. Une enquête judiciaire et une investigation interne ont été ouvertes concernant la mort du bébé. Selon EFE, sous hautes instructions royales, un avion militaire se rendra dans les prochaines heures à Madrid afin de rapatrier le corps du petit bébé.

L'avion militaire arrivera dans les prochaines heures. Une fois l'autopsie terminée, il rentrera avec le corps du petit bébé. L'ambassadeur du Maroc en Espagne, Omar Azziman a transmis les condoléances du Roi Mohammed VI à la famille de Rayan.

Rayan est mort à cause d’une terrible négligence. Les infirmières qui s'occupaient de l’enfant, lui ont administré une formule lactique par voie intraveineuse. Elles devaient le faire à travers une sonde nasogastrique a indiqué, dans la mi-journée, le directeur de l'hôpital de Gregorio Marañón, Antonio Barba. L'hôpital "assume toute sa responsabilité dans ce qui s'est produit et ne veut chercher "aucune excuse", a-t-il ajouté. Les deux infirmières fautives ont été suspendues de leurs fonctions.

La ministre de la Santé Trinidad Jiménez a rapidement présenté lundi ses condoléances à la famille. Le directeur de l’hôpital Antonio Barba a expliqué qu’ils admettaient que c’est une négligence gravissime qui n’est pas excusable, ni pour la direction ni pour le reste du personnel.

L’infirmière en cause effectuait son premier jour en néonatologie. Et celle qui devait la superviser était absente au moment des faits. L’erreur est d’autant plus douloureuse que le bébé n'était pas malade et semblait se porter plutôt bien.

Selon son père, Mohamed El Ouriachi, Rayan sera inhumé au Maroc."Mon fils sera inhumé à M'diq, comme le fut sa maman, Dalila Mimouni", a-t-il dit, dans une déclaration à la MAP.

Il a ajouté que l'essentiel maintenant est d'enterrer son enfant, soulignant qu'il pensera, par la suite, s'il intentera ou pas un procès devant la justice contre les responsables de l'hôpital Gregorio Marañón de Madrid.

Le 15 juin dernier, sa mère, Dalila Mimouni, avait été admise à l'Unité des soins intensifs de l’hôpital Gregorio Marañón de Madrid dans un état grave dû aux complications liées à l'asthme dont elle souffrait, selon des sources hospitalières. Le mari de la défunte affirme, de son côté, que son épouse n'était pas asthmatique, accusant les services de santé espagnols de manquement à leur devoir.

Rachid Nahli
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