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Espagne : un jeune Marocain sauvagement assassiné

Les festivités organisées à Santa Pola dans l’est de l’Espagne le week-end dernier ont été quelque peu ternies par un drame. Un ressortissant Marocain a été sauvagement assassiné. La victime âgée d’une trentaine d’années a été retrouvée morte, gisant dans un bain de sang dans une petite ruelle. D’après les premiers éléments de l’enquête le marocain, dont l’identité n'a pas été divulguée, aurait succombé à des blessures causées par trois coups à l'arme blanche dont un dans le thorax, qui lui sera fatal.

Les faits remontent donc à samedi dernier. Il était 1h30, quand un habitant, apparemment un voisin de la victime, alerte la police au sujet d’un homme inanimé. Le corps d'un immigré marocain se trouvait au milieu de la rue Virgen de la Soledad, plus précisément à hauteur du numéro 71.

Des voisins ont déclaré lors de l’interrogatoire mené par la police, que le défunt aurait dit à des amis qu’il devait quitté la fête foraine en raison de l'approche du lever du jour signifiant le début du jeûne. Ils ont ajoutés qu'un individu l’aurait probablement suivit jusqu’au palier de sa résidence et l’aurait sauvagement assassiné. Enfin, d'autres témoins ont affirmé que le Marocain aurait fait l’objet d’une filature de la part d’un couple espagnol pour ensuite l’abattre. Cette version n’a pas encore été confirmée officiellement.

N'ayant aucun élément d'information sur l’identité de l’assassin du jeune Marocain, la Guardia Civile en collaboration avec la police locale a procédé au bouclage de toute la zone. Jusqu'à hier midi, plusieurs unités de la police judiciaire étaient présentes sur les lieux pour essayer de mettre la main sur une preuve. Les enquêteurs ont affirmé que la victime a vraisemblablement essayée de se débattre. C’est ce que montrent les premières constatations sur son cadavre, à coté duquel on a trouvé le saint coran avec des feuilles déchirées.

La victime a bonne réputation dans son quartier et parmi ses voisins. D’après eux, il était quelqu’un de poli et sans problème. Il partageait une chambre dans un immeuble en compagnie de son frère et deux coqs utilisés lors de combats pour des paris.

Mohcine Lourhzal
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