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La cours d’appel de Casablanca a décidé de reporter le jugement dans l’affaire de l’usine Rosamor, communément appelée « usine de la mort », et spécialisée dans la fabrication de matelas, afin de permettre à la défense de préparer ses dossiers et plaidoiries. Dans la même affaire, un ouvrier de l’usine a été condamné à 4 ans de prison ferme et une amende de 1.000 DH, pour non assistance à personne en danger.
Concernant la principale accusation « absence des conditions et des équipements de sécurité nécessaires à la préservation de la vie des salariés, homicide et blessures involontaires et non-assistance à personnes en danger », le propriétaire de l’usine avait auparavant été acquitté du 3éme chef d'inculpation. Pour les autres chefs d’inculpation, il a été reconnu coupable et condamné à 4 ans de prison ferme assortis de 1000 DH d’amende.
D’un autre coté, le fils du principal accusé et qui était gérant de la société, a écopé quand à lui de 2 ans de prison ferme assortis d'une amende du même montant que son père.
Un incendie meurtrier s’était déclaré le samedi 29 avril dernier à l’usine de matelas, Rosamor au quartier Lissasfa de Casablanca causant la mort de 55 personnes ainsi que plusieurs blessés parmi les salariés. Cette affaire avait soulevé la problématique des dispositifs de sécurité dans les usines et les lieux de travail en général.
L’ampleur de la tragédie laisse croire qu’il y a de hauts responsables impliqués dans le laissé aller qui aurait causé ce drame. La gravité du sinistre, avait également poussé le tribunal de première instance de convoquer en audience les représentants du ministère des Finances, de l'Intérieur, du Travail, ainsi que des représentants des autorités locales de la ville de Casablanca.
Mohcine Lourhzal
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