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Le code de la famille marocain en tifinagh

L'idée remonte à 2005. A ce mo­ment-là, le code de la famille, dans sa nouvelle version, venait de naître et l'envie de le faire connaître auprès de l'opinion publique inspirait des initiatives.

L'une de celles-ci a abouti à la réalisation d'un livret, dans le cadre de la coopération maroco-britannique, par l'écrivain Larbi Benjelloun. Ce livret, intitulé «Le juge de la famille : mes droits et obligations à l'égard de ma famille», explique, à la manière d'une bande dessinée, les principes de la Moudawana. D'abord édité en arabe classique, le livret a été ensuite généralisé à plusieurs ré­seaux associatifs à travers le Maroc. De là s'est révélée la nécessité de le traduire en langue amazighe stan­dard. Grâce à l'appui technique de l'Institut royal de la culture amazi­ghe, l'association «Femme Action», en partenariat avec l'ambassade de Grande-Bretagne, a lancé, vendre­di 29 février, «Le juge de la famille» en tifinagh. Pour «Femme Action», avoir opté pour cette version répond aux attentes de plus en plus crois­santes des populations parlant amazigh dans les différentes régions du Royaume, mais aussi à l'intérêt d'en faire un instrument d'éducation et de renforcement des capacités. Ain­si, cette version amazighe, qui aura coûté 63.000 dirhams, a fait l'objet, samedi 1er mars, d'un atelier qui a réuni 25 associations dotées de ré­seaux locaux actifs dans la lutte contre l'analphabétisme. 15.000 exemplaires du livret en tifinagh seront distribués et d'autres devront suivre dès que le besoin s'en fera sen­tir. 65.000 exemplaires du premier livret ont été distribués aux femmes ayant bénéficié de cours d'alphabétisation àt ravers plus de 300 ONG. Ce livret constitue un outil didactique et pédagogique qui explique, à travers la trame d'une histoire illustrée, les principales dispositions du code de la famille, d'une manière simplifiée et adaptée au niveau des bénéficiai­res. Il est principalement axé sur les thèmes se rapportant au statut per­sonnel, comme le mariage, le divorce et la garde des enfants.

Leila Hallaoui
Source: Le Soir Echos

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