30 ans de prison ferme, pour un Marocain accusé d’actes terroristes

Parmi les charges retenues par la Cour d’appel de Salé (près de Rabat) contre Madrassi, extradé d’Algérie, on relève «constitution d’une bande criminelle, appartenance à un groupe religieux interdit et réunions publiques sans autorisation ».

Selon le ministère public du Royaume chérifien, l’accusé avait commis un assassinat en 2002, avant de s’enfuir en Algérie où il avait été arrêté puis extradé.

Le mis en cause était, selon la même source, membre du groupe « Assirat Al Moutakim » (Droit Chemin), impliqué dans des activités qualifiées de « terroristes ».

La même cour devrait statuer dans les prochains jours, dans 12 autres dossiers mettant en cause 30 prévenus poursuivis, entre autres chefs d’inculpation, pour « préparation d’actes terroristes ».

Par ailleurs, le procès de 51 autres membres présumés de la cellule «Ansar Al Mahdi » (les partisans de mahdi) accusés de terrorisme devrait reprendre le 13 décembre.

Quatre femmes figurent au ban des accusés de ce groupe arrêté en juillet 2006 et qui projetait, selon le parquet, de perpétrer des « attentats suicides contre des sites touristiques, des édifices publics et des personnalités politiques ».

Le groupe serait lié à l’organisation « Al Qaïda » et projetait de proclamer « le Jihad » (guerre sainte) au Maroc, selon la même source.

Source: APA News