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Les autorités de Ceuta, enclave espagnole située au nord du Maroc, ont annoncé lundi avoir rejeté une demande d'autorisation en vue d'organiser une grande prière collective réunissant 20.000 fidèles pour célébrer la fin du ramadan le 12 octobre.
La porte-parole du gouvernement autonome de Ceuta, Yolanda Bel, a expliqué en conférence de presse que cette autorisation incombait à l'autorité portuaire de Ceuta qui avait jugé impossible en si peu de temps de préparer l'esplanade prévue pour cette manifestation dont elle est propriétaire.
La demande émanait de l'Union des communautés islamiques d'Espagne (UCIDCE), qui avait pour la première fois envisagé d'organiser une grande prière collective pour la fin du ramadan à Ceuta, où vivent officiellement 30.000 musulmans sur un total de 75.000 habitants.
La porte-parole du gouvernement autonome, dirigé par le Parti populaire (PP, droite) a expliqué selon les médias qu'elle avait demandé à l'UCIDCE, pour les années à venir, de "présenter sa demande avec moins de précipitation, car cette année, ce n'est pas possible faute de temps".
La préfecture de Ceuta avait pour sa part donné son autorisation de principe tout en soulignant également que la décision finale revenait à l'autorité portuaire de Ceuta.
Seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe, les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta sont des ports francs revendiqués par le Maroc qui les appelle "présides" (ce qui signifie place forte).
L'Espagne exerce sa souveraineté sur Ceuta depuis 1580 et sur Melilla depuis 1496, conçus à l'origine comme des postes avancés après la reconquête de son territoire par les rois catholiques contre les Maures.
Source: AFP
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