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Le parquet fédéral belge a requis vendredi devant la Cour d'appel de Bruxelles un alourdissement des peines prononcées en première instance contre cinq membres présumés du Groupe islamique combattant marocain (GICM), un mouvement lié aux attentats de Madrid et Casablanca. Le procureur fédéral, Bernard Michel, a réclamé de 4 à 10 ans de prison fermes à l'égard de ces cinq hommes, condamnés en février par le tribunal correctionnel à des peines de 40 mois à 7 ans de réclusion.
Pour ce genre d'individus, qui ont développé une telle haine des sociétés démocratiques et qui veulent renverser tout ce qui est contraire à leur idée de la religion, il faut de lourdes peines», a déclaré Bernard Michel. Seul un des cinq accusés assiste encore au procès, qui s'est ouvert le 26 avril.
Les quatre autres se sont retirés après la première audience, au cours de laquelle ils avaient clamé leur innocence. Ils estiment que leur procès n'est pas équitable parce que la cour d'appel n'a pas eu le temps d'étudier leur dossier. Six autres hommes condamnés en février n'avaient pas été en appel.
La défense du seul accusé présent plaidera le 10 mai. La cour devrait annoncer le lendemain la date à laquelle elle prononcera son jugement.
La cellule belge du GICM, basée à Bruxelles et dans la petite ville flamande de Maaseik (nord-est), n'est pas accusée d'avoir préparé des attentats en Belgique.
Aucun explosif n'a d'ailleurs été retrouvé. Mais elle aurait été spécialisée dans l'exfiltration, la fabrication de faux papiers et la collecte de fonds.
Le GICM, considéré comme une organisation terroriste par l'Onu et l'Union européenne, serait impliqué dans les attentats de Casablanca (33 morts le 16 mai 2003) et de Madrid (191 morts le 11 mars 2004).
Source : Le Matin
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